De la fragmentation des corps
Je pressentais en ouvrant ces lieux la
difficulté de parler de sexe sans vulgarité - du moins en la limitant à
sa portion congrue. Je m'aperçois, alors que les idées se bousculent et
sont rejetées les unes derrière les autres, que j'ai moi-même sombré
dans cette vulgarité tant décriée, par les vocabulaires employés ou par
les ors de l'habillage. Et en définitive, ce qui se voulait une
exploration adulte de la sexualité dans les blogs, s'apparente plus à
une provocation adolescente, mal honorée de surcroît.
C'est donc fort de la motivation de retrouver l'esprit initial que je vous parlerai aujourd'hui de tremÄ, dont l'adresse me fut donné par un ami lorsque de l'ouverture de PLeasureLounge.
sexy et sensuelle
Un
téton dans son bonnet, une main glissée sous une ceinture, un tombé
d'épaule, des jambes gainées de soie, tremÄ s'attache aux détails, en
tout anonymat.
D'origine
québécoise, cette pulpeuse jeune femme est photographe par goût sinon
par profession. Et son modèle de prédilection est elle-même.
Naît
donc de cette aisée complicité une succession de clichés, aussi doux
que suggestifs, dans lesquels elle exhibe des fragments de corps, plus
ou moins dénudés, les siens, ainsi qu'elle livrerait son image en
puzzle.
Et comme pour toute présentation parcellaire ou
dissimulée, c'est de la partie cachée que naissent les interprétations.
Cet assemblage de chairs et de tissus suscite donc immanquablement une
attirance pour ce jeune corps que l'on ne peut que deviner, imaginant
le grain de la peau, son soyeux, la douceur de lèvres charnues ou une
respiration un peu courte.
Puis viennent se greffer à ces photos
des bribes de mots, laissés presque négligemment, monologues
explicatifs, murmures brûlants ou sollicitations coquines. Ces mots,
non contents de renforcer l'érotisme des images, donnent un tour
élégant à l'ensemble, verbalisent la démarche, l'intellectualisent
presque, pour en faire plus qu'une simple exhibition.
Alors, la page fermée, restent figés en tête quelques fragments de chair.
Florilège
La mise en forme des textes étant une spécificité de tremÄ, je vous la livre telle qu'elle, sans retouche d'aucune sorte.
Cette sensation de croquer dans quelque chose de doux, de tendre, de savoureux. De pouvoir lécher le peu d'humidité qui c'est formé sur la coquille en chocolat, de sentir l'arôme du chocolat noir, ce coté amère qui se mélange si bien avec la cerise sucrée et pleine de saveur. La tête par en arrière je la tiens en la tenant par la queue, je la dépose doucement sur ma langue et finalement dans la bouche pour tirer délicatement sur la queue. Hmmm le sirop juteux se répand dans ma bouche, mes papilles gustatives en demande encore. J'en redemande encore. Il me faut retrouver encore cette douce sensation.
encore une fois je me retrouve seule pour la St-Valentin.. bizarrement j'ai reçu une rose dans une boutique aujourd'hui et j'ai décide de vous l'offrir à vous mes Valentin(e)s
la mousse d'un bon bain chaud ou l'on trempe tout notre corps en douceur, en profondeur, de sentir cette eau nous glisser sur la peau, dans la peau, entre toute les parties de notre corps, cette chaleur qui nous enveloppe... hmmmm quelle douce sensation
J'ai quelque peu Osé pour cette photo, une autre partie de moi que je n'avais pas dévoilé... comment rester insensible à un doigt qui caresse cette douce dentelle et ce tissu transparent.