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Pleasure Lounge

16 octobre 2005

De la fragmentation des corps

Je pressentais en ouvrant ces lieux la difficulté de parler de sexe sans vulgarité - du moins en la limitant à sa portion congrue. Je m'aperçois, alors que les idées se bousculent et sont rejetées les unes derrière les autres, que j'ai moi-même sombré dans cette vulgarité tant décriée, par les vocabulaires employés ou par les ors de l'habillage. Et en définitive, ce qui se voulait une exploration adulte de la sexualité dans les blogs, s'apparente plus à une provocation adolescente, mal honorée de surcroît.

C'est donc fort de la motivation de retrouver l'esprit initial que je vous parlerai aujourd'hui de tremÄ, dont l'adresse me fut donné par un ami lorsque de l'ouverture de PLeasureLounge.


    sexy et sensuelle


Un téton dans son bonnet, une main glissée sous une ceinture, un tombé d'épaule, des jambes gainées de soie, tremÄ s'attache aux détails, en tout anonymat.

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D'origine québécoise, cette pulpeuse jeune femme est photographe par goût sinon par profession. Et son modèle de prédilection est elle-même.

Naît donc de cette aisée complicité une succession de clichés, aussi doux que suggestifs, dans lesquels elle exhibe des fragments de corps, plus ou moins dénudés, les siens, ainsi qu'elle livrerait son image en puzzle.

Et comme pour toute présentation parcellaire ou dissimulée, c'est de la partie cachée que naissent les interprétations. Cet assemblage de chairs et de tissus suscite donc immanquablement une attirance pour ce jeune corps que l'on ne peut que deviner, imaginant le grain de la peau, son soyeux, la douceur de lèvres charnues ou une respiration un peu courte.

Puis viennent se greffer à ces photos des bribes de mots, laissés presque négligemment, monologues explicatifs, murmures brûlants ou sollicitations coquines. Ces mots, non contents de renforcer l'érotisme des images, donnent un tour élégant à l'ensemble, verbalisent la démarche, l'intellectualisent presque, pour en faire plus qu'une simple exhibition.

Alors, la page fermée, restent figés en tête quelques fragments de chair.

    Florilège


La mise en forme des textes étant une spécificité de tremÄ, je vous la livre telle qu'elle, sans retouche d'aucune sorte.

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Cette sensation de croquer dans quelque chose de doux, de tendre, de savoureux. De pouvoir lécher le peu d'humidité qui c'est formé sur la coquille en chocolat, de sentir l'arôme du chocolat noir, ce coté amère qui se mélange si bien avec la cerise sucrée et pleine de saveur. La tête par en arrière je la tiens en la tenant par la queue, je la dépose doucement sur ma langue et finalement dans la bouche pour tirer délicatement sur la queue. Hmmm le sirop juteux se répand dans ma bouche, mes papilles gustatives en demande encore. J'en redemande encore. Il me faut retrouver encore cette douce sensation.



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encore une fois je me retrouve seule pour la St-Valentin.. bizarrement j'ai reçu une rose dans une boutique aujourd'hui et j'ai décide de vous l'offrir à vous mes Valentin(e)s




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la mousse d'un bon bain chaud ou l'on trempe tout notre corps en douceur, en profondeur, de sentir cette eau nous glisser sur la peau, dans la peau, entre toute les parties de notre corps, cette chaleur qui nous enveloppe... hmmmm quelle douce sensation





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J'ai quelque peu Osé pour cette photo, une autre partie de moi que je n'avais pas dévoilé... comment rester insensible à un doigt qui caresse cette douce dentelle et ce tissu transparent.

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6 octobre 2005

D'un détour par les catacombes

Imagine les mots en phallus littéraire, s’extraire langoureusement du cocon virtuel pour venir se répandre sur ta peau dénudée.

Ils se glissent dans ton cou, soulevant tes cheveux, s’attardent sur la gorge, sentent ses palpitations et s’infiltrent impudiques sur ta poitrine fébrile.

Ils se font soutien-gorge pour soupeser tes seins, effleurer les tétons en plein épanouissement, puis repartent à l’assaut de nouveaux territoires.

Ton ventre est une plaine où ils s’égarent longtemps, jouant de ton nombril ou pris par sa douceur avant de se lancer vers le Mont de la Femme.

Peu de végétation, eternellement jeune, il frissonne sous le souffle du tourbillon verbal qui pour l’heure le dédaigne et voit la soie des cuisses.

Celles-ci sont faites de pêche, frémissantes de passion, et t’arrachent un râle, premier signe manifeste, à peine est caressé l’intérieur si sensible.

Vient l’heure du sanctuaire offert en sacrifice à tes doigts impatients quand les dernières lettres remontent de lèvre en lèvre pour un dernier baiser.

Le temps est écoulé.

9 avril 2004

2 octobre 2005

De la perversion des icônes

Histoire que la transition se passe en douceur et avec homogénéité, nous resterons dans le domaine de l'illustration, pour adultes (au sens moraliste du terme), cela va de soi. Et pour ce faire, c'est Marie Meïer, que certains connaissent déjà, aka. Marie des Anges, aka. TigerLilyChan qui assure la jonction.

Oz Factory


Productrice régulière de la sphère blog-BD avec Marie des Anges, où anges et démons bibliques commentent l'actualité, fréquentatrice assidûe de Café Salé, les préoccupations de Marie Meïer concernent également le sexe, au point d'y consacrer un blog entier, Oz Factory.


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auto-portrait pour un calendrier de bloggers nus (!!...)


Dans un style qui lui est propre, fait de lignes claires et de circonvolutions improbables, des créatures couvertes de cicatrices, amputées, sanguinolentes, le désir à fleur de peau, voire sexuellement explicite, dépeignent une obsession pour le rapport Eros/Thanatos (amour/mort). L'influence des arts mortuaires sud-américains, mexicains notamment, renforce cette impression par le côtè naïf du trait.


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Très S&M par la présentation complaisante du cannibalisme, du bondage ou simplement de la douleur, le dessin de Marie Meïer explore sous une autre perspective autant de mythes classiques (Europe et le taureau, Léda et le cygne), de contes (Le Petit Chaperon Rouge, La Belle Au Bois Dormant), d'icônes modernes (Betty Page, les pinup façon Russ Meyer), voire de monstres historiques (Gilles de Rais, Erzebeth Bathory) ou de figures de mode (le Voldemort d'Harry Potter).

 

Cet ensemble finit par décrire une perception ma foi très gothique de la sexualité, mais un gothisme adulte, nourri au roman noir et aux interprétations littérales des symboles.

 

Le soufre vous caressera les narines, l'envie montera peut-être, dans tous les cas, le détour mérite d'être fait.

 

Florilège :

   

les mythes classiques

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Europe et le taureau


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Leda et le cygne


    les contes

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Le Petit Chaperon Rouge

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La Belle Au Bois Dormant

    les icônes modernes

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Betty Page

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Tura Satana (égérie de Russ Meyer)

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Go Go Yubari (Kill Bill)

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Lord Voldemort (Harry Potter)


    les monstres historiques

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Gilles de Rais

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Erzebeth Bathory


    le reste

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2 octobre 2005

De l'accès aux lieux interdits

Ainsi donc vous voici rendus entre ces pages, animés par l'envie évidente de voir ce que j'entends par la pornographie. Vous ne sererz pas déçus je pense.

Il sera donc question ici de blogs parlant de sexe, amateur ou professionnel, en images ou en mots, érotiques ou porno. La démarche est identique à celle entreprise dans SourLounge, et les catégories vous sembleront familières si vous en venez.

Le sujet est délicat, la vulgarité peut facilement imposer son dictat, et j'ignore quel public sont susceptibles d'attirer ces pages. Nous verrons à l'usage.


Puissent ces lieux vous être plaisants.

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